Une histoire d’amour sur le plan économique à Toronto : hausse de 45 % des dépenses grâce à l’interprète de Bejeweled, la version de Moneris

Quoi qu’on en dise, ce n’est pas tous les jours qu’un concert se transforme en phénomène culturel en six actes. En offrant une série de six spectacles inoubliables empreints de magie à Toronto, avant de renouveler l’expérience à Vancouver, la vedette pop qui interprète Bad Blood a fait tout un tabac. Un sentiment d’effervescence régnait au centre-ville de Toronto, les fanatiques arborant des tenues éblouissantes, les voyageuses et voyageurs internationaux affluant et les entreprises locales tirant profit de la fébrilité ambiante. Comme le révèlent les données de Moneris, les concerts donnés à Toronto n’ont pas seulement captivé le public, ils ont aussi eu d’importantes répercussions pour la ville.

Un bon Karma pour l’économie de Toronto

Alors que la foule envahissait les rues et que les admiratrices et admirateurs faisaient la queue dans des tenues étincelantes, le centre-ville de Toronto a enregistré une hausse massive de 45 % des dépenses, toutes catégories confondues, d’une semaine sur l’autre, pendant la période où les spectacles ont eu lieu. Même dans une ville qui accueille régulièrement des événements de grande envergure, on n’aurait pas pu rêver à une telle augmentation.

Le Style avant tout : Les admiratrices et admirateurs de la chanteuse ont revêtu leurs plus belles tenues, ce qui s’est reflété dans les ventes des boutiques de vêtements (augmentation de 49 %) ainsi que celles des magasins d’accessoires et des commerces spécialisés (bond de 102 %). Que ce soit en optant pour le blouson étincelant ou le chapeau à plumes, les consommatrices et consommateurs se sont mis sur leur trente-et-un pour leur artiste chouchoute.

Que le spectacle commence : Bien que certaines personnes n’aient pas réussi à mettre la main sur des billets, tout le monde a trouvé le moyen de se divertir. En effet, les dépenses ont augmenté de 30 % dans les cinémas, tandis que les pièces de théâtre ont généré une hausse spectaculaire de 130 %. Il est probable que les gens de passage à Toronto en aient profité pour bonifier leur séjour ou se divertir autrement. Les visiteuses et visiteurs de l’extérieur, enchantés par l’offre culturelle de Toronto, ont contribué à ces résultats : les dépenses internationales dans les cinémas ont à elles seules bondi de plus de 500 % lors des trois premiers concerts.

Le secteur du tourisme se porte à merveille

Loin de se résumer à un événement local, la série de concerts a attiré des gens de partout au Canada et d’ailleurs dans le monde, entraînant une augmentation de 48 % des dépenses internationales au centre-ville de Toronto. La plupart des voyageuses et voyageurs étrangers venaient des États-Unis (83 % des dépenses internationales), suivis de la Chine, du Royaume-Uni, du Mexique et de Hong Kong. Cet afflux de fanatiques internationaux a créé des vagues d’activité économique :

• Les touristes internationaux se sont régalés, faisant augmenter les dépenses de 57 % dans les restaurants et de 26 % dans les boulangeries. Alors que le secteur de la restauration rapide a connu une hausse globale de 11 %, les dépenses des étrangères et étrangers dans ce secteur ont grimpé de 28 %.
• Les hôtels ont enregistré une augmentation globale de 16 % de leur volume, soutenue par une hausse de 45 % des dépenses internationales.
• Les boutiques de vêtements et les magasins d’accessoires ont vu les dépenses internationales augmenter de 81 % et 145 %, respectivement.
• Les salles de cinéma ont également tiré leur épingle du jeu, connaissant une augmentation de 67 % de la fréquentation étrangère.

Les entreprises en mesure de traiter les devises internationales ont bénéficié d’une occasion en or de bien accueillir les consommatrices et consommateurs du monde entier.

Mise en bouche humble pour les restaurants

Lors des trois premiers spectacles, les restaurants n’ont connu qu’une croissance modeste (2 %), étant déjà très achalandés. Si toutefois on s’attarde à la totalité de la période de dix jours, le portrait est plus reluisant :

• Les restaurants ont enregistré une hausse de 12 % d’une semaine sur l’autre.
• Les gens venus de l’étranger ont ajouté leur grain de sel, faisant augmenter de 57 % les dépenses dans les restaurants.
• Les boulangeries ont pour leur part vu leurs ventes bondir de 54 %, tandis que la restauration rapide a enregistré une hausse de 11 %, ce qui témoigne de l’attrait des aliments à emporter auprès des gens venus assister au concert.

Pour les restaurants, la véritable magie ne tient pas seulement à l’achalandage accru des jours d’affluence, mais aussi à la capacité qu’ils ont eu de remplir les tables pendant les jours creux, des touristes ayant choisi de prolonger leur séjour et d’explorer la scène culinaire de Toronto.

Conclusion : un coup de pouce harmonieux pour l’économie de Toronto

La série de concerts n’a pas seulement été une expérience inoubliable pour le public, elle représente aussi un moment de transformation pour l’économie de Toronto. Plus qu’un spectacle, l’événement s’est révélé être une célébration de la communauté, du commerce et de la créativité. Des résultats de vente qui en mettent plein la vue aux restaurants et hôtels animés, la ville a prouvé qu’elle pouvait se montrer à la hauteur de l’événement.

Alors que Vancouver se prépare à accueillir la Superstar, les entreprises de tout le Canada peuvent apprendre à battre au rythme d’événements majeurs comme celui-ci. Qu’il s’agisse d’optimiser ses activités en vue des dépenses internationales ou d’exploiter les tendances liées aux événements prévus, il existe une multitude de mesures que votre entreprise peut prendre pour être au diapason.

Pour en savoir plus ou pour voir un aperçu du rapport d’AIE de Moneris, consultez la page Services de données de Moneris.

À propos des données : Les résultats présentés reflètent le volume des dépenses par rapport à celui de la semaine précédente au centre-ville de Toronto. Ces dépenses sont établies en fonction des dépenses engagées le même jour la semaine précédente. Les renseignements au sujet des dépenses de Moneris proviennent de l’analyse des données de transactions par cartes de crédit et de débit dans diverses catégories au Canada. L’information fournie est basée sur les données transactionnelles agrégées qui sont traitées par Moneris dans chaque catégorie.