L’Actualité sur les commerçants de MonerisMD jette un coup d’œil aux entreprises canadiennes prospères au sein d’un milieu des affaires en pleine évolution. Découvrez ce qui a permis à ces entreprises de décoller et de maintenir leur succès.
Depuis son ouverture en mars 2008, Knifewear vend des couteaux japonais artisanaux et organise des ateliers sur la façon de les utiliser. Kevin Kent vendait initialement ses couteaux depuis son vélo, puis dans une petite section d’une épicerie locale. Maintenant que son produit est bien connu, il est le propriétaire de quatre magasins. Nous avons eu l’occasion de visiter l’un des magasins à Ottawa, où nous avons été accueillis par le gérant Chris « Lordy ». Dès son ouverture à 9 h, le magasin est rempli de clients qui souhaitent aiguiser leurs couteaux ou de cuisiniers qui cherchent un nouveau couteau à utiliser dans leur restaurant.
Vous avez lancé l’entreprise Knifewear en vendant des couteaux au moyen de votre sac à dos et de votre vélo. Auriez-vous imaginé, à ce moment-là, que vous deviendriez propriétaire de quatre magasins permanents?
Bien que vendre des couteaux au moyen de mon sac à dos et de mon vélo puisse sembler prestigieux, je rêvais de bien plus. J’ai essayé de prendre des décisions qui m’aideraient à faire connaître le produit dès le début, mais je suis encore émerveillé par sa popularité croissante. En tant qu’ancien cuisinier, je souhaitais devenir le propriétaire d’une chaîne de restaurants, mais maintenant j’ai une chaîne de magasins. Nous avons dix commerces traditionnels et deux commerces électroniques sous les bannières Knifewear et Kent of Inglewood, ainsi que deux ou trois magasins qui ouvriront en 2020.
Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en tant que propriétaire d’entreprise? Quels conseils pourriez-vous offrir aux entreprises en démarrage?
Embauchez les bonnes personnes, et donnez-leur l’occasion d’assumer des responsabilités et de participer à la croissance de l’entreprise. Laissez-les faire des erreurs de temps en temps et soulignez leurs réussites. Si vous embauchez des personnes qui ont l’entreprise à cœur et qui souhaitent favoriser sa croissance, vous aurez du succès. Je dis toujours que je préfère devoir dire à mes gérants de ralentir un peu parfois plutôt que de devoir les pousser.
Je dirais que l’une de nos forces est notre équipe et nos façons de motiver nos employés. Notre personnel diversifié formé de personnes créatives, motivées et ambitieuses favorise le bon fonctionnement de nos magasins. De plus, nous nous tenons de respecter les normes les plus élevées. Nous voulons avoir les meilleurs magasins de couteau dans le monde, qui vendent les meilleurs produits et qui offrent un excellent service à la clientèle. Dès le début, je rêvais grand et je visais la perfection.
Vous travaillez directement avec des forgerons du Japon. Comment entretenez-vous ces relations? À quel point est-il important d’avoir de bons partenaires fiables pour une entreprise en pleine croissance?
Notre objectif a toujours été de lever le voile sur les artisans qui fabriquent nos couteaux et de les mettre de l’avant. Faire connaître le métier de forgeron et l’artisanat qui y est associé à nos clients est ce qui m’a poussé à produire des films primés : Springhammer 1 et 2. L’année dernière, mon livre The Knifenerd Guide to Japanese Knives a paru partout dans le monde, au sujet des couteaux japonais artisanaux.
Nous aidons les clients à tomber amoureux de leurs couteaux en leur montrant le visage des artistes. Le métier de forgeron est ainsi revenu à la mode. Par conséquent, une génération réticente de jeunes a maintenant le goût de prendre la place des vieux maîtres forgerons.
Quel était votre couteau préféré lorsque vous travailliez en tant que sous-chef pour Fergus Henderson? Quel est votre couteau préféré en ce moment?
Me demander de choisir mon couteau préféré est comme me demander mon vin favori. Ça dépend de la journée et de mon environnement. Je change souvent de couteau préféré, mais par chance, j’ai une collection de couteaux intéressante. Mon premier couteau japonais a été le Haruyuki Yukuma Santoku. Je croyais que mes couteaux européens étaient bien aiguisés. La première fois que j’ai utilisé le Santoku, il est resté pris dans la planche à découper parce que j’ai mis trop de force. Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi coupant et j’en suis tombé amoureux. Ce couteau est maintenant exposé dans le magasin de Calgary.
Vous possédez une autre entreprise nommée Kent of Inglewood. Dites-nous en plus à son sujet. Comment vous êtes-vous préparé pour ouvrir un autre commerce? Était-ce votre objectif dès le début?
Kent of Inglewood souligne le fait de se salir et de se laver. Nous savons tous que la meilleure douche est celle que l’on prend après une aventure à l’extérieur, que ce soit dans votre cour ou une randonnée de quatre jours en montagne. Nous avons les haches et les couteaux de feux de camp pour vous salir et le meilleur équipement d’hygiène qui vous rendra tout propre.
Kent of Inglewood est un bel accident. Un jour, un client de Knifewear nous a demandé un rasoir droit. Nous avons trouvé un fournisseur puisque nous ne voulions pas dire « non ». Nous étions quatre à apporter les brosses de rasage, le savon et les rasoirs à barbe à la maison à leur arrivée. Le lendemain matin, nous étions tous d’accord que c’était notre meilleur rasage. Kent of Inglewood est né de notre enthousiasme. Notre inventaire a augmenté rapidement avec des crèmes à raser, des savons, des produits pour la peau et les cheveux, des rasoirs droits, des rasoirs à barbe, des haches et des couteaux pour les feux de camp. Nous n’avions pas le choix. Nous avons dû créer une marque distincte. Ce n’était jamais notre but, mais nous avons appliqué les mêmes concepts à Kent of Inglewood : des produits indéniablement meilleurs, une connaissance approfondie du produit et le meilleur service à la clientèle possible.
Il est écrit sur votre site Web que si nous avons l’occasion de vous parler, il faut vous demander de nous parler de votre histoire sur Lou Reed.
À ma dernière journée au restaurant St. John, je terminais mon verre de champagne quand Lou Reed et Laurie Anderson sont rentrés dans le restaurant. Mon ami qui travaillait ce soir-là savait que j’étais un grand admirateur et a demandé à Lou et Laurie de signer mon livre de recettes du restaurant. Il a expliqué que j’étais un admirateur de longue date de son groupe Velvet Underground. Selon Laurie, une signature n’était pas suffisante et elle a demandé un couteau de cuisine afin de couper l’étiquette du chandail de Lou. J’ai encore le livre (avec les signatures de mes collègues), avec l’étiquette du chandail de Lou brochée à la page des autographes de Lou et Laurie. C’était un chandail Hanes noir de taille petite. À la mémoire de Lou.
Si vous cherchez un couteau, un gril, des livres de recettes ou n’importe quel accessoire de cuisine, visitez un magasin Knifewear à Calgary, Ottawa, Vancouver ou Edmonton. Si vous voulez voir leurs couteaux en action, regardez la vidéo intitulée How to Carve a Thanksgiving Turkey.
Vous aimeriez que l’une de nos prochaines actualités sur les commerçants porte sur votre entreprise? Communiquez avec nous en écrivant à [email protected].
L’information du présent article est fournie à titre informatif seulement et ne constitue pas des conseils d’ordre juridique, commercial ou autre, et ne représente pas l’opinion de Moneris ou celle des sites Web ou services cités dans cet article.
Catégories de l'article:
Share